janvier 2007
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C'est inoui !

les deux pièces pour ma Cagiva, commandées en juillet 2006 (voir Petite lettre de réclamation transmise à Europ Assistance), sont enfin arrivées.
Je fais référence au support de repose-pied arrière droit, ainsi qu'au repose-pied lui-même, qui avait été cassé par le transporteur lors du rapatriement de ma moto en mai 2006.

Un peu moins marrant: le forunisseur a oublié d'envoyer le petit goupillon qui sert a maintenir le repose-pied sur le support. Mon garagiste va essayer d'y remédier avec une pièce Suzuki.

dimanche 14 janvier 2007
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visite au salon, ainsi que la première sortie de l'année, mais surtout, la première sortie depuis 3 mois.
Par contre, en rentrant à la maison, je constate une forte odeur d'essence après avoir rentrée la moto au garage: la brave Cagiva est devenue incontinente et laisse pisser de l'essence. Rien de bien grvae car ce n'est que du goutte-àgoutte mais c'est quand même frustrant: environ 25cl en 24h. Je pensais pouvoir vidanger le réservoir mais tous mes bidons sont déjà pris. J'en suis quitte pour m'acheter un nouveau bidon de 20l et essayer de réparer ça tout seul. La fuite provient d'une prise sous le réservoir mais je ne peux pas voir s'il s'agit d'un tuyau qui fuit ou du connecteur. En tous cas, je risque d'être immobilisé quelque temps.

samedi 20 janvier 2007
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Après avoir déposée la moto chez mon garagiste préféré (MECA Service Delhière à Céroux Mousty) pour la panne d'essence mardi dernier, je suis de retour pour le diagnostic: deux joints (O-rings) à changer sur le robinet d'essence. Bon, ce n'est pas trop grave et ça ne coutera pas trop cher.

En tournant en rond dans le magasin, mon attention est retenue par une belle moto habillée de noir. Mmmmmh !

samedi 17 février 2007
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Comment elle est partie, dis !

Je vais essayer de rapporter dans les moindres détails, façon blog d'Alberto, ma douloureuse séparation d'avec la Cagiva.

Tout a commencé quand j'ai mis une annonce payante sur Moto Station. Déjà, ça n'avait pas été sans heurt car mon premier essai pour insérer l'annonce (payante, si je ne l'ai pas déjà précisé) avait glorieusement foiré: j'avais payé mes 3 euros par Paypal comme il se doit (car l'annonce est payante) mais je n'avais reçu aucun crédit sur mon compte pour poursuivre l'opération. "Fichtre", me dis-je, "en voici une belle arnaque !". J'ai donc auusitôt écrit une lettre salée à l'administrateur du site en question en tenant les propos suivants:

Comme vous pouvez le lire, c'était bref et droit au but.
Je n'ai pas du attendre très longtemps pour recevoir la réponse que voici: Et je dois admettre que cette réponse m'a plu. Je suis donc retourné sur le site pour insérer l'annonce suivante: et j'ai ensuite informé l'éditeur de MS de la réussite de l'opération.

Je vous avais prévenu que j'allais rentré dans les détails...

Six jours plus tard, soit le 28 janvier, je reçois un email de Joël qui habite le sud de la France et est intéressé par la Cagiva. Après avoir répondu à ses questions, je précise que l'annonce était plutôt ciblée aux motards habitant le nord de la France mais le même jour, Joël m'annonce qu'il est prêt à verser une caution de 500 euros pour réserver la moto. Bon, je me dis que ça doit être sérieux alors je lui donne mes coordonnées ainsi que mon adresse pour qu'il puisse préparer son voyage. Mais je précise quand même que j'ai un acheteur potentiel qui est venu voir la moto aujourd'hui et qui doit me dire quoi en milieu de semaine.

Le 3 février, je reçois une email du premier acheteur potentiel qui me dit ne pas vouloir conclure la transaction pour des raisons tout à fait compréhensibles. Je m'empresse donc de recontacter Joël (le deuxième sur la liste) pour lui annoncer la bonne nouvelle mais il me répond que sa copine l'a convaincu que ce n'était pas une bonne idée d'acheter cette moto. Comme je sens qu'il est toujours intéressé et qu'il y a quelques regrets cachés dans son courrier, je lui propose un rabais de 200 euros comme participation à son voyage pour venir chercher la moto tout en lui rappelant que, même à 2500 euros, c'était déjà une bonne affaire. Maintenant, ça devient une excellente affaire et je compte bien sur cet argument pour que lui et sa copine changent d'avis.

Après une nuit portant conseil, Joël m'annonce qu'il est d'accord pour acheter la Cagiva pour 2300 euros. On échange quelques emails supplémentaires pour régler les détails pratiques (j'irai le chercher à l'aéroport de Charleroi, numéro de compte pour verser l'acompte, etc.) puis on s'attaque aux détails administratifs. Et là, ce n'est plus de la tarte ! Le problème est que en France, les plaques restent sur la moto alors qu'en Belgique, les plaques restent avec le propriétaire (plaque nominative).

Après avoir examiné plusieurs options, nous nous sommes mis d'accord pour que Joël apporte la plaque de sa moto actuelle et la fixe sur la Cagiva; aucun problème pour l'assurance car on peut assurer en donnant le numéro de chassis. Il faut admettre que cette solution est illégale car, la moto n'étant pas immatriculée en France, Joël risquait de se faire pincer lors d'un contrôle. Une autre option envisagée était de laisser ma plaque sur la Cagiva mais on avait le même problème puisque ma nouvelle moto était déjà immatriculée avec cette plaque. En plus, il aurait fallu que Joël me renvoie ma plaque par la poste et pendant ce temps là, je ne pouvais pas rouler. Une troisième option, tout à fait régulière, était que Joël prenne une immatriculation temporaire en Belgique avec une assurance temporaire en Belgique mais c'était tellement cher que je ne lui ai même pas proposé. Une quatrième option était de monter en Belgique en voiture et de repartir avec la moto sur une remorque... même pas la peine d'y songer.

Bref, tout était réglé pour une vente le 17 février; j'ai reçu les 500 euros sur mon compte le 12 février et j'ai calmement attendu le vendredi 16 au soir pour aller chercher Joël à Charleroi. On avait convenu de se retrouver dans l'aéroport même (il n'est pas trop grand) et on a échangé nos photos pour qu'on puisse se reconnaitre facilement. J'avais entre temps participé à la crêpre-party organisée chez Josée et Alberto et en avais profité pour tout raconter aux copains.

Le vendredi 16 février à 19:00, j'étais à l'aéroport de Charleroi, comme convenu. J'ai été agréablement surpris par l'organisation des parkings par des commissaires très efficaces. Pour information, la parking souterrain est à un prix très raisonable. A 19:20, Joël sortait par la seule porte de sortie (l'aéroport n'est vraiment pas grand) et après quelques échanges cordiaux nous nous sommes dirigés vers le parking. J'ai proposé à Joël d'aller souper au Buffalo Grill de Gosselies que j'ai trouvé après quelques détours involontaires. Ce petit tour en ville a permis à Joël de remarquer les "filles en vitrine", une spécialité belge. Nous avons mangé simplement et Joël a payé l'addition (fallait pas, mais si j'insiste, alors dans ce cas...) avant de rentrer à la maison (j'avais proposé à Joël de le loger). Après avoir fait connaissance en route, je l'ai présenté à Christine puis nous sommes allés voir la moto dans le garage. En échange des clefs et des papiers de la moto, Joël m'a donné le solde en liquide et nous nous sommes affairés à préparé la moto. Cet exercice consistait à riveter la plaque française sur la Cagiva puis à fixer les bagages sur le siège.

Le samedi 17 février, Joël avait prévu de partir très tôt car il avait rendez-vous à 9:00 à Valenciennes pour acheter des nouveaux pots pour la Cagiva... avant de continuer sa route vers la Normandie où il allait retrouver un copain et passer la nuit avant de redescendre dans le sud. J'avais proposé de l'accompagner jusqu'à l'autoroute pour trouver une pompe à essence et pour lui indiquer la bonne direction. Nous sommes donc partis à 7:45 en direction de Nivelles où nous avons trouvé une station ouverte. Je l'ai ensuite quitté en versant une petite larme pour la Cagiva que je vais regretter un peu.

Dimanche 25 février, j'ai reçu un email de Joël me disant qu'il avait fait bon voyage et que la moto est très agréable. Une petite anecdote: il est tombé en panne d'essence en pleine cambrousse dans le nord de la France après à peine 250 kms sur un plein. Heureusement il a pu se faire dépanner par un agriculteur sympa. Il a déjà monté les nouveaux pots sur la Cagiva et il m'a envoyé cette photo pour que je puisse l'admirer:

Voila, l'histoire s'est terminée. La Cagiva est passée d'un François heureux à un Joël heureux. Que demander de plus ?


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