Sorties 1999 |
Vous trouverez ci-dessous un compte-rendu de toutes les balades ou voyages auxquels j'ai participé cette année, par ordre chronologique inversé (pour corser un peu les choses):
Grace au travail de préparation formidable assuré par Guy Barras qui n'a malheureusement pas pu se joindre à nous le jour même, le road-book était parfait et extrèmement clair. Compte tenu du fait que la plupart des participants n'avaient jamais vu un road-book auparavant, c'était une entrée en matière idéale au concept de balade tranquille à moto.
La journée avait démarré au café "Les Alliés" à Waterloo (juste devant le Lion) où le café était offert à la trentaine de participants. Le départ était programmé entre 9:30 et 10:00; quatre groupes se sont formés naturellement selon le type de moto et l'exprérience de conduite. Un des groupes était mené par Len Simmons qui a fait un travail formidable pour mener à bon port les débutants en adoptant un style de conduite "coulé".
Un arrêt était prévu tous les 50 kms pour permettre à tout le monde de se regrouper ce qui s'est avéré être encore une bonne idée de la part de Guy. Après un repas léger à Beaumont, nous avons attaqué l'après midi en bonne forme pour nous permettre de passer aux choses sérieuses. Bien que la journée ait commencé sous un soleil radieux et que l'on crevait de chaud à midi, les nuages ont fait leurs apparitions en début d'après-midi et la pluie a suivi quelques temps plus tard. Pour les débutants, cela représentait sans doute leurs pires cauchemars: routes grasses et humides avec des averses occasionnelles; mais d'un point de vue motocycliste, le gain d'expérience a été tout bénéfique.
La journée s'est terminée à Eghezée après avoir descendu la Molignée et la (le ?) Samson, travervé deux fois la Meuse (une première fois à Yvoir et encore à Namêche) et avoir passé une excellente journée.
Plaisir |
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Balade |
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Et bien pour moi, les trois jours de ce long week-end conviennent parfaitement aux descriptions du Petit Robert. On s'en fout de la pluie: avec un équipement adéquat on passe partout. Et encore une fois, les routes sélectionnées par Arnaud étaient parfaites pour ma Transalp qui s'est même offerte une petite pointe de vitesse sur la dernière ligne droite en arrivant sur Troyes le samedi soir.
Les participants étaient arrivés tôt le samedi matin à Nivelles pour le départ. Sans doute que la bruine et la grisaille avaient contraint la majorité à prendre ses précautions et donc calculer large: pas d'excès de vitesse cette fois-ci. D'un naturel prudent, j'étais moi-même arrivé en avance, quelques minutes avant Philippe sur sa Varadero, Albert et Thérèse sur la K1200LT, José et Janine sur l'autre Transalp et Didier sur sa Funduro. Les seuls absents étaient Henri et Bernadette qui devaient nous rejoindre dimanche. Après le traditionnel café / croissant (vivent les traditions) et quelques regards envieux sur les autres motos, le départ était donné un peu avant 10 heures avec les combinaisons de pluie.
Un premier arrêt juste avant la frontière pour un petit café, un petit plein d'essence et un petit échange des premières impressions. Apparement, ça glisse un peu et il vaut mieux faire gaffe. On repart donc en profitant des zones sèches pour accélerer un peu mais en restant tout de même prudent. On a d'ailleurs rencontré deux accidents sans gravité avec la gendarmerie déjà sur place. Je ne me rapelle plus où nous avons dîner mais je me rapelle quand même du boudin sauce moutarde qui n'était pas dégueu. Les moqueries d'Albert qui avait préféré l'escalope normande lui ont été retournées le soir quand il a mangé une deuxième escalope normande.
Arrivé vers 18 heures à l'hôtel, nous avons eu largement le temps de prendre une douche puis une bière avant de passer à table. Le bon Stefan nous attendait à la réception: il avait préféré rouler directement sur Troyes sans suivre le road-book et en partant un peu plus tôt... un jour plus tôt ! En vieil habitué de la croisière Lazer, il était prompt au rendez-vous à Nivelles le vendredi matin, soît un jour avant les autres. N'empêche que ça faisait plaisir de le retrouver en forme et prêt à raconter ses histoires (vécues) et ses blagues (inventées).
Le réveil du dimanche matin s'est fait sous un soleil radieux d'où un petit déjeuner expédié pour partir le plus tôt possible et profiter du beau temps. Philippe devait déjà prendre le chemin du retour car il n'avait pas pu prendre congé pour le lundi. Le reste du petit groupe avait rendez-vous avec Henri et Bernadette à Clairvaux pour midi mais ils nous ont retrouvés un peu avant lors d'une halte café / pipi. Nous nous sommes débrouillés comme des chefs pour trouver un super restaurant un peu en-dehors du road-book où nous avons dégusté le menu à 60 FF (vin compris). Le reste de la journée s'est déroulée sans encombres avec quelques visites culturelles par ci par là mais aussi des arrêts pour admirer les très beaux paysages.
L'apéritif et la tombola Lazer se sont passés dans la bonne humeur. Désolé Philippe mais tu n'as rien gagné. Moi non plus d'ailleurs. Stefan quant à lui a encore gagné un T-shirt pour être le doyen du groupe, Henri et Didier ont chacun gagné un sac de sport, Thérèse a gagné une banane et Albert un T-shirt. Le repas du soir, encore bien arrosé, s'est terminé vers 23 heures puis nous nous sommes donné rendez-vous à 8 heures pour le petit déjeuner et un départ à 9 heures.
Tout le groupe était prêt le lundi matin à 9 heures sauf Didier, bien entendu, qui nous a fait patienter une demie-heure. La prochaine fois, le rendez-vous lui sera donné une heure plus tôt et c'est lui qui nous attendra. Stefan nous a quitté après quelques 30 kilomètres pour rentrer directement sur Waterloo puis nous avons continué la route, encore très belle, vers la Belgique. Albert a échangé sa K1200LT pour une K1100LT pendant 3 pages de road-book et nous avons donc pu profiter de la charmante compagnie de Lisa. Nous avons trouvé un restaurant en dehors du road-book (encore une fois) où nous avons pu manger rapidement et très convenablement. Ensuite, ça sentait bon l'écurie car nous sommes rentrés assez vite pour arriver à Couvin à 17 heures pile.
Le dernier verre et les dernières frites ont été distribués avant le retour au bercail sous la drache. Je remercie tous les membres du groupe qui font de ces réunions un plaisir constant avec d'excellents souvenirs et surtout une envie de recommencer. Je tiens aussi à signaler que je n'ai relevé aucune erreur dans le road-book cette année. Alors, soît je ne l'ai pas bien lu, soît Arnaud doit être doublement félicité.
La seule photo du voyage est une très bonne photo de groupe que j'ai volée à mon copain Henri (voir son site sur la Freewind).
Après deux jours de voyage, l'inspiration me manque pour écrire ce compte-rendu. Est-ce dû à la fatigue de la dernière étape ? Le retour au bercail fut en effet un peu pénible à cause de la pluie mais aussi à cause des travaux sur la N4. Bienvenue en Belgique !
Pourtant le voyage s'annonçait bien: j'avais rejoint Habay dès 8h30 après 160 kms d'autoroute sous un beau soleil mais dans un froid inhabituel pour cette période de l'année. Première rencontre avec José et Janine (en Transalp) qui sirotaient déjà leur café. Ensuite les autres sont arrivés: Henri et Bernadette (Freewind), Philippe (DR 800 Varadero) et Didier (Funduro). Il ne manquait que Stefan. En tout il devait y avoir 120 participants pour 90 motos.
Après une petite analyse du road-book, nous nous sommes mis en route à 10h00 passé en direction de Trèves. Le rythme de la balade était donné: arrêts fréquents et vitesse sénatoriale. Après un pit-stop obligatoire à la première pompe à essence luxembourgeoise, nous sommes arrivés à Trèves vers midi. Nous nous sommes sentis obligés de visiter le centre ville, la cathédrale et la Porta Nigra après avoir goûté aux bières locales (ein gross Bier bitte). Il faut reconnaître que Trèves est une très belle ville et que la cathédrale est superbe. En plus, les rues et les maisons sont propres et belles.
Nous avons réussi à nous perdre en repartant: nous avons pris la N51 plein nord au lieu de prendre plein est vers Bernkastel. Cela nous a valu un petit détour de 20 kms mais nous sommes largement battus par un autre groupe qui a rajouté 60 kms à son voyage. Bien sûr le road-book n'était pas en cause, comme nous l'a expliqué Arnaud le soir-même avec son plus grand sourire. Toujours est-il que nous avons rejoint l'itinéraire conseillé qui longeait la Moselle une fois à gauche, une fois à droite. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça ressemble à la Meuse entre Dinant et Namur mais en plus grand, plus beau, plus propre, etc. Pour ceux qui ne connaissent pas la Meuse, il faudrait sortir un peu.
Après un arrêt boisson à Bernkastel (zwei grosse Bier bitte), nous sommes repartis pour la dernière étape. Un petit avertissement sans frais: la Polizei ne rigole pas avec les excès de vitesse. Mieux vaut respecter les limitations, surtout en agglomération. Certains ont payé leur audace 25O DM (cela équivaut à 50 grosse Bier !).
La première journée se terminait à Dieblich à l'hotel Pistono. Le copain Philippe a eu l'honneur de se faire engueuler par une vielle allemande à vélo qui, non contente d'avoir dégusté tous les vins de la région, a trouvé le moyen d'emboutir la Varadero avec son vélo, le prenant par derrière s'il vous plait. Après avoir rangé les motos pour la nuit, nous avons eu l'heureuse surprise de retrouver Stefan qui s'occupait de la traduction. Il était venu par un autre itinéraire et devait s'assurer pendant la soirée de la bonne entente entre les motards et le personnel de l'hotel.
Un petit tour au bar (drei grosse Bier bitte) avant de se mettre à table pour une dégustation de vin blanc suivie d'une bonne soupe et d'un buffet plutôt réussi. La soirée s'est prolongée jusqu'à minuit sur la terrasse. Philippe a encore eu la chance de subir les remontrances de la serveuse: il a vraiment la cote avec les allemandes !
Après une nuit de repos bien méritée, le copieux déjeuner nous a permis de prendre des forces en vue du voyage de retour. La première épreuve consistait à sortir les motos de leur boîte. La deuxième épreuve consistait à attendre patiemment que Didier se lève. J'ai profité de ce moment pour faire un petit sondage dont les résultats n'étonneront personne. Comme je pense souvent à changer de moto pour une TDM 850 (quand ce n'est pas une Varadero, une R850GS ou une Guzzi Quota), j'ai demandé aux propriétaires de TDM ce qu'ils en pensaient. L.e verdict est que la TDM est une excellente moto.
Didier nous a enfin rejoint et nous sommes partis à 8 motos (Albert en K1200LT et deux copains dont j'ai oublié le nom en VFR800) en remontant la Moselle. Au début, la route était comme la veille mais nous avons vite quitté ce tronçon roulant pour emprunter des petites routes avec des lacets à vous couper le souffle. Je remercie monsieur Honda d'avoir inventé la Transalp: quel pied ! Sur ce type de route, c'est un régal. Nous nous sommes arrêtés à Manderscheid où femmes et enfants attendaient les VFR800s et leur cavalier. Nous avons mangé à la terrasse en face des ruines d'un château qui dans le temps devait être superbe. Comme faisait remarquer Henri, les allemands ont cassé beaucoup de châteaux.
L'après-midi sentait vraiment le retour. Certains regardaient le ciel avec inquiétude tandis que d'autres profitaient des derniers paysages teutons. Nous avons été retardés une demie heure par un accident sur la N50, peu après Bitburg ("Bitte eine Bit") ce qui nous a obligé à faire un petit détour par les champs. Bravo à Albert qui a réussi à faire du trail avec sa K1200LT ! Puis la pluie nous a souhaité la bienvenue en Belgique, litéralement à quelques centaines de mètres de la frontière.
Le contraste de temps d'un jour à l'autre est extraordinaire: on est passé de la chaleur caniculaire de l'été à la tristesse d'une journée d'automne sans fin. Bref, nous étions contents d'arriver à Bastogne pour le verre d'adieu. Vers 18h00, Philippe, Didier et moi avons décidé de reprendre la route afin de ne pas arriver trop tard au foyer. Didier a filé sous la pluie et nous ne l'avons pas revu. Quand à Philippe et moi-même, nous avons opté pour une conduite plus "coulée". Les travaux sur la N4 nous ont incités à faire un détour par Andenne pour rejoindre la E411 direction Bruxelles an empruntant la E42. Philippe qui rentrait sur Bruxelles a eu droit à un deuxième bouchon après la sortie 9 alors que je rentrais sur Bousval. Nous avons même eu droit à de la grêle.
Bref, ce fut encore une sortie inoubliable avec le club Moto 80 que je tiens à remercier pour la bonne organisation et pour le road-book précis.
Photo-composition du voyage.
Tout le monde va croire que j'en fais une fixation mais le beau temps était de nouveau au rendez-vous. Et quel beau temps, s'il vous plait. Autant dimanche que lundi, il a fait superbe. Et alors, les routes en Ardennes se transforment en circuit touristique hors du commun.
Cette fois-ci, j'avais décidé de faire la balade le lundi pour changer un peu et surtout parce que mon dimanche était pris en famille. On devait être à peu près trente motards au départ de l'AC de Bierges (lieu habituel), plus que le mois précédent selon Hubert qui m'assurait qu'il n'y avait eu que quatre fous le lundi 12 avril pour affronter éléments. Après un examen approfondi par la gendarmerie de toutes les motos sur le parking (à croire que les motards de la gendarmerie n'avaient jamais rien vu d'autres que leurs BMWs... mais personne n'a osé leur demandé ce qu'ils cherchaient), nous sommes partis en formant un groupe de cinq assez varié: une HD Electra Glide, une BMW R60/7, une Honda CX500, une Suzuki GSX750F de location et une Transalp toujours partante.
Le parcours tracé était plus roulant que d'habitude. Ceci n'est pas un reproche, bien au contraire, car les routes étaient très belles, surtout aux environs de Ocquier, Hamoir, Stavelot, Stoumont et Malmédy. Nous nous sommes restaurés dans un très bon restaurant (à La Gleize je crois) où nous a rejoint un sixième motard en Suzuki SV650S. Pouvoir profiter d'une belle journée ensoleillée sur la terrasse et à l'ombre, en dégustant une bonne bière, ça change d'une journée au bureau. Il a quand même fallu repartir...
La balade continuait en direction des barages. Ceux de Robertville et de Eupen valaient le coup d'oeil; nous ne nous sommes pas arrêtés au barrage de La Gileppe ni aux cascades de Coo ! La route du retour était un peu moins agréable à partir de Visé mais nous n'avons pas eu de chance car nous sommes arrivés juste à la sortie des écoles.
L'arrivée se faisait au café-restaurant Le Cheval Blanc à Eghezée. A ce moment, nous (la CX500 et la Transalp) avions déjà été lachés par les autres suite à un pit stop avancé. Nous nous attendions à nous retrouver à l'arrivée, sinon avant, mais non ils n'étaient pas là. Ce n'est pas grave car j'ai découvert de nouvelles routes à explorer et bien sûr une région superbe. Robert, je te dois toujours deux Chimays !
Un beau soleil nous souhaitait la bienvenue au bistro-resto La Pomme en ce dernier dimanche d'avril. Et ce n'était pas tout ! Le petit-déjeuner qui nous attendait m'a vite fait regretter le pistolet que j'avais englouti une heure auparavant. Comme je n'ai pas pu en profiter (le petit-déjeuner), je me réserve pour la prochaine fois.
Il avait été convenu que je retrouve Henri et Bernadette (Suzuki Freewind) au départ et ils étaient déjà là. Il nous a fallu une bonne demie heure pour lire les recommandations, déchiffrer les symboles puis nous mettre en route. En fait ce n'est pas si compliqué que cela mais le dessin d'une tête souriante nous a pris quelque temps à comprendre. Par contre, dans notre hâte (!), nous avons oublié de rentrer notre bulletin de participation au concours.
Le parcours choisi nous a promené de Waterloo à Binche, Beaumont, les barrages de l'Eau d'Heure, Cerfontaine, la vallée de la Meuse, Dinant, etc. avec un retour rapide par la N93 et la N5. Mes guides personnels qui habitent près de Beaumont m'ont fait visité le pont romain ainsi qu'une pizzeria juste avant Beaumont; nous avons ainsi pu éviter la foule sur la petite grande place. Quelques petites routes m'ont permis de découvrir de jolis petits villages et j'avoue que sans le petit dessin d'une tête souriante (voir plus haut), je serais sans doute passé à côté de certains monuments sans m'en apercevoir, comme par exemple le kiosque à Cerfontaine. Merci aussi pour les dangers qui étaient bien indiqués sur le road-book.
Ceux qui roulaient sans visière ont du déguster car les mouchettes étaient de la fête. Le kilométrage indiqué était un peu optimiste, ce qui nous a permis de faire quelques boucles supplémentaires par ci par là. A part cela, il n'y a rien à redire: le road-book avait été soigneusement préparé, ça se voit. Je suis juste un peu triste de ne pas avoir vu le radar. Peut-être qu'ils m'enverront ma photo... une au départ et l'autre à l'arrivée.
Ce serait presque inquiétant: il a encore fait beau. D'accord il faisait un peu froid et le ciel était menaçant, mais il n'a pas plu. J'espère qu'on est pas en train d'épuiser toutes les belles journées de 1999.
Le même rendez-vous très pratique à l'AC de Bierges (sortie 5 en direction de Namur) sur la E411 était le point de départ. Sans connaître tout le monde, on reconnait quand même beaucoup de visages. Bien que ce n'était pas prévu, Philippe m'attendait avec un passager: son fils. Nous sommes partis dans les premiers en direction du sud.
La balade se déroule d'une façon similaire et dans le même esprit que celles organisées par Moto80, c'est à dire aucune contrainte de temps ou d'itinéraire et la possibilité de rouler en groupe ou tout seul. Le road-book est très bien fait (comme toujours) avec le système très lisible de "boule & flèche". Le parcours tracé nous a amené de Wavre à Lavaux Ste. Anne en passant par Chaumont-Gistoux, Perwez, Wasseiges, Burdinne, Ohey, Havelange et Netinne et en empruntant un maximum de petites routes.
Après une pause dîner bien méritée, nous sommes revenus par Focant, Houyet, Liegnon, Pessoux, Ciney et Andenne avec, pour moi qui ne fait que depuis 2 ans de la moto en Belgique, la découverte de superbes routes pleines de tournants entre Hour et Ciney. Celles-là, je les ai gravées sur ma carte Michelin pour les refaire à mon aise une autre fois. Nous avons aussi découvert une route qui était signalée comme "barrée" plusieurs fois sans raison apparente; comme nous suivions fidèlement le road-book, nous avons continué en dépit des panneaux de "route barrée" en se disant qu'on pourrait faire demi-tour plus loin s'il le fallait. Il ne fallait pas car la route barrée était très ouverte sans aucun indice du pourquoi des panneaux. Il faudra qu'on m'explique !
L'arrivée se faisait au restaurant La Balbrière près d'Ottignies où nous avons pu profiter de notre boisson gratuite. J'avoue que mon but personnel quand je fais ces balades est d'abord de rouler à moto et ensuite de profiter des paysages. Cette fois-ci cependant, les paysages ont été quelques fois saisissants, comme le passage sous le viaduc de la E42 le long de la Méhaigne ou l'arrivée sur Andenne en venant de Perwez (Ohey). Merci aux organisateurs pour le travail qui profite aux autres. J'adresse un salut à Robert que je n'ai pas vu et à qui je dois toujours deux Chimays.
Fait marquant: cette balade s'est déroulée sous un ciel bleu d'azur. Contre toute attente, et aussi parce qu'on avait presque oublié, le soleil était au rendez-vous de cette première balade de l'année.
Le nombre de motards qui s'étaient réunis pour le café et les croissants du matin était assez impressionant. Comme l'an dernier, l'intendance était parfaite et la journée commençait bien. Petit à petit, les groupes se sont formés au gré des retrouvailles. Dans mon cas, j'ai retrouvé le copain Philippe et nous sommes partis formant un petit groupe de cinq motos. Juste ce qu'il faut. L'avantage de cette balade comme toutes celles organisées par Moto 80, c'est qu'il n'y a aucune obligation de temps, de parcours, de groupe, etc. On fait ce qu'on veut et c'est bien mieux comme ça.
Le road-book nous a amené de Rebecq à Yvoir en passant par un maximum de petites routes. Notre groupe a préféré s'écarter de l'itinéraire principal à midi et chercher un petit restaurant sympa à Crupet. Notez que les restaurants où s'arrêtent les motards sont toujours "sympas". Une heure et demie plus tard, le chemin de retour nous ramenait à Rebecq par des routes plus roulantes au début puis plus petites et moins rapides vers la fin. Chapeau bas aux organisateurs qui nous ont encore trouvé des routes désertes en Belgique mais aussi des parcours touristiques intéressants.
De retour à Rebecq, nous avons profité du pot avant de repartir chacun de son côté et garder un bon souvenir. Je tiens à remercier très sincèrement les organisateurs pour une balade inoubliable (j'ai gardé le road-book et j'ai tracé le parcours sur ma carte Michelin).
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