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Tout a très bien commencé avec Henri et Bernadette qui sont arrivés les premiers a Nivelles, ensuite moi et enfin Didier et Philippe presque en même temps. Henri à "ramassé" Luc, un Freewinder essolé qui nous a rejoint pour le voyage. Stefan était aussi au rendez-vous mais il comptait prendre une route plus directe pour rejoindre Tours.
Le brouillard matinal s'est vite dissipé et, apres un petit trajet sur l'autoroute E19 (où j'ai réussi à lacher du leste: road-book envolé), nous sommes passés par les départementales pour rejoindre Tours en fin de journée et assez tard avec 600 kms de plus sur le compteur. Le temps chaud ne se prêtait pas vraiment à la conduite moto avec l'équipement complet. Nous avons tous eu besoin d'une bonne douche pour nous rafraichir. Bien sur, Stefan nous attendait, frais et dispos, après un voyage aisé hors road-book.
Le dimanche était consacré à la visite de chateaux, ce qui a été fait en partie seulement vu (i) le nombre impressionnant de visites potentielles et (ii) la crevaison de Stefan. Apres être passés par Amboise (où nous avons visité le Clos Lucé, la derniere demeure de Leonard de Vinci) et Chaumont (joli parc), nous avons dû nous arrêter pour une petite intervention sur le pneu arriere de la Suzuki de Stefan. L'assistance Laser était totalement absente donc Stefan a dû rentrer à Tours accompagné par bibi au cas où il y aurait des complications: les réparations temporaires fournies par les bombes anti-crevaison ne marchent pas bien sur les pneus avec chambre à air. J'ai repris le road-book à Chenonceaux où le nombre de visiteurs était impressionnant: une marée humaine ! En attendant les autres dans le parking, j'ai discuté avec le gars de l'assistance qui s'étonnait de n'avoir pas eu d'appel. Tiens donc ! Son téléphone portable n'était connecté à aucun reseau français.
Stefan ayant réussi à regonfler son pneu, nous sommes repartis à 6 motos pour ce lundi, le road-book nous annonçant 200 kms avec encore des chateaux. Le premier, Azay-le-Rideau a été visité de bon coeur car il n'y avait pas trop de monde en début de matinée. Nous avons un peu trainé par ci par là le reste de la matinée ce qui fait que nous avons raté la visite de la cave (nous sommes arrivés avec 3 heures de retard). Nous avons quand meme visité le village troglodytique de Rochemenier l'après-midi mais le nombre de touristes étant beaucoup plus important, nous avons sauté quelques sites.
La tombola du soir a été sans surprise; entendez par la que je n'ai toujours rien gagné. Je me suis rabattu sur les cacahuetes tandis que Philippe se rabattait sur la serveuse qui a du accepter son offre de partir en voyage (quand Philippe a vu le nombre de valises qu'elles comptait prendre sur la moto, il a feint de ne plus la connaitre).
Le chemin du retour comptait quelques kilomètres de plus que l'aller donc il ne fallait pas perdre trop de temps. A part Chambord où nous nous sommes arretés pour prendre une photo, nous n'avons pas eu le temps de visiter grand chose. Malgré notre habitude du manque de pompes a essence ouvertes les jours feriés en France, nous nous sommes presque fait avoir (la meme chose pour les cafés d'ailleurs). A partir de Laon, Didier, Philippe et Stefan ont préféré monter tout droit par la N2 et prendre l'autoroute vers Mons tandis que Henri et Bernadette, Luc et moi avons continué le road-book jusqu'à Beaumont.
Comme la camionette qui transportait les bagages de Luc n'était pas encore arrivée, nous avons bu un verre et mangé un spaghetti. A 21h00, la camionette qui avait été retardée par des interventions se trouvait à Reims et Luc et moi sommes repartis pour la maison. Henri et Bernadette, qui habitent tout près, pouvaient se payer le luxe d'attendre le reste du groupe.
Apres 4 jours, il est évident que la visite des chateaux de la Loire à moto n'est pas l'idéal:
C'est triste a dire mais, si vous voulez visiter les chateaux, partez en car climatisé.
D'un autre coté, et pour faire pester Philippe, j'ai encore battu des records de consommation: 4,57 litres/100 kms grâce à une vitesse de croisière de 100km/h car Stefan ne voulait pas rouler plus vite.
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