L'Ardèche

Totalisateur: 37500Partiel: 2700

Quelques jours après le retour des Pyrénées, voilà-t'il pas que je me prépare pour un autre voyage ! Super, ce mois de mai 2002. Et la bête (entendez: la TDM) est presque aussi impatiente que moi.

Jeudi 16 mai

Rendez-vous à Couvin un jeudi matin avec quelques minutes de retard à cause des bouchons. Alberto se demandait déjà quoi tandis que Didier me dépassait à vive allure sur la N5, à croire qu'il était pressé. Pas de panique, les gars. Il fait beau et on a tout le temps pour essorer la poignée plus tard.

Le road-book nous menait en France par le chemin direct, c'est-à-dire en passant par Cul-des-Sarts. De là, on rejoignait Rozoy pour emprunter un lot de petites départementales sélectionnées pour leurs bosses; sur les cartes Michelin, cela correspond aux routes blanches. Malheureusement, Didier en a profité pour crever son pneu arrière ce qui nous a un peu retardé. En regardant le bon côté des choses, on a pu constaté que les bombes "anti-crevaison" sont vraiment efficaces.

On s'est arrêtés pour manger à Sézanne parmi les costards-cravattes puis on est repartis sous un beau soleil qui tapait déjà fort. Notre première visite culturelle s'est faite à Saint-Père pour visiter l'église du gniègnième siècle et la deuxième visite s'est effectuée près de Corbigny pour admirer les 16 écluses entre Sardy et Pont-perdu, le long du canal du Nivernais.

Comme le temps nous manquait, nous avons terminé les 100 derniers kilomètres par des petites routes que je connaissais bien entre Saint-Saulge et Montbeugny pour continuer sur Lapalisse où Didier nous avait réservé des chambres dans un bon hotel. C'est surtout le restaurant qui était mémorable avec un rapport qualité/prix remarquable. La petite ville bien sympathique de Lapalisse souffre quand à elle du passage incessant des poids lourds sur la N7.

Vendredi 17 mai

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis plein sud par la D7 pour plonger presque immédiatement sans les petites routes de montagne d'Auvergne. Mon road-book nous faisait passer par des cols désertés (tant mieux pour nous) pour rejoindre Olliergues sur la D906, au nord de Ambert. Une première halte culturelle de la journée qui était tout à fait imprévue s'est soldée par un échec car le moulin à papier de Richard-de-Bas n'ouvrait qu'à 14h00. Echec partiel seulement car nous en avons profité pour déjeuner à la buvette d'en face.

Nous sommes repartis sous un soleil de plomb en direction du Puy-en-Velay, mais toujours par les petites routes aussi blanches que possibles. Cette fois-ci, nous avons pu tracer un peu car le revêtement était bon et les courbes rapides. Nous sommes arrivés au Puy par les gorges de la Loire pour notre première halte culturelle programmée de la journée. La visite très rapide de la cathédrale nous a permis de souffler un peu.

Le dernier tiers du road-book pour la journée se divisait en une partie banale (N88 avec beaucoup de circulation), une partie pittoresque (D906 avec beaucoup de virolos), et une partie rapide (D6 entre Alès et Bagnols) sur laquelle Didier a tenu à augmenter sa consommation d'huile qu'il trouvait surement pas assez élevée. Un peu après 19h00, nous sommes arrivés à Bagnols où nous attendait Jacques. Le temps de s'installer et nous sommes repartis à Goudargues pour dîner au bord de l'eau.

Samedi 18 mai

Après un petit-déjeuner offert par Jacques, nous sommes partis en direction de Montréal pour rejoindre Henri et Bernadette qui devaient être parmi tous les Banditos qui étaient venus pour le week-end. Comme personne n'avait pensé à noter ni l'adresse ni le numéro de téléphone de l'hébergement, nous avons eu un léger contre-temps ! Grâce à mon fiston, nous avons pu retrouver le nom et le numéro de téléphone de "la Clef des Champs" mais nous sommes arrivés trop tard: Henri et Bernadette étaient déjà partis.

Après un petit calcul savant, nous avons pris un raccourci pour rejoindre le groupe sur l'itinéraire et ce n'est que sur la route du Mont Gerbier de Jonc (source de la Loire) que Henri et Bernadette nous ont rejoints. Plus on grimpait et plus il faisait moche, mais heureusement pas trop mouillé: juste une bruine et du brouillard. Nous avons déjeuné avec le groupe dans le seul resto au sommet mais nous n'avons pas pu admirer la vue à cause du brouillard.

Le trajet de l'après-midi n'a pu être apprécié à fond car il pleuvait de temps en temps et les routes étaient mouillées. Ce n'est qu'en fin de journée que le ciel s'est dégagé pour nous permettre enfin de rouler un peu... et d'apprécier les paysages. Après avoir raccompagné Henri et Bernadette à leur campement, nous avons pris la route du retour sur Bagnols en passant par les gorges de l'Ardèche. Là, j'avoue être quand même impressionné par la beauté des lieux.

Jacques nous a ensuite trouvé un petit resto à Gningningnin-sur-Ardèche que nous avons quitté vers 23h00.

Dimanche 19 mai

Nous avions fixé la veille le rendez-vous avec Henri et Bernadette sur l'itinéraire du jour. Didier devait remonter ce jour-ci et, dès que les Banditos sont passés, nous lui avons souhaité bonne route avant de continuer la balade.

Jacques, qui connaissait bien le coin, nous a conduit par des détours intéressants (le Guidon du Bouquet, Lussan) jusqu'à Uzès où nous attendaient les Banditos qui, apparement, roulaient en troupeau. Le repas très agréable sous les arbres de l'ancienne gare d'Uzès s'est terminé vers 14h30 et nous avons repris la route en direction de Pont-du-Gard où une halte culturelle était inévitable.

La suite de la balade était un peu moins intéressante et, à hauteur de Bagnols, nous nous sommes séparés pour que chacun puissent rouler à son aise. En fait, nous nous sommes perdus car il y a eu un malentendu à propos du lieu de rendez-vous... sans conséquence, heureusement. Nous nous sommes retrouvés à la Clef des Champs et c'est tard dans la soirée que Jacques nous a reconduit à Bagnols en passant par... les gorges de l'Ardèche ! Suivi d'un autre resto à Gningningnin-sur-Ardèche et un retour au bercail encore plus tard que la veille.

Lundi 20 mai

Lever de bonne heure avec une longue journée en perspective: seulement 400 kms mais par des petites routes bien sinueuses, à commencer par... les gorges de l'Ardèche. Eh oui ! On ne s'en lasse jamais.

Nous (Alberto et moi) avons retrouvé Henri et Bernadette au gite pour entamer le chemin du retour vers la Belgique. J'avais favorisé les petites routes avec tout de même un passage plus roulant entre Ambert et Thiers (surtout la descente sur Thiers par la D906 - un régal).

Nous n'avons pas eu le temps de faire beaucoup de tourisme et nous sommes arrivés à Lapalisse vers 18h00 pour nous installer dans nos chambres à l'hotel Le Bourbonnais. J'avais vanté aux autres les délices qui nous attendaient au menu du soir et j'aurais mieux fait de me taire car il n'y avait presque plus rien à manger: le week-end avait été tellement profitable que le patron n'avait pas daigné garder assez de nourriture pour ses clients du soir!

Voilà donc une adresse à retenir afin de l'éviter soigneusement. Heureusement que le repas de midi avait été copieux lors de notre arrêt à Vorey ! Je crois néanmoins que Alberto, Henri et Bernadette n'ont pas mangé à leur faim ce soir-là.

Mardi 21 mai

Lever de bonne heure avec une deuxième longue journée en perspective. Contrairement à la veille au soir, nous avions du pain pour le petit-déjeuner et les remarques concernant le repas de la veille nous ont valu une petite remise sur le prix de la chambre.

L'itinéraire sélectionné favorisait les petites routes roulantes. Nous avons eu le temps de visiter Vézelay en vitesse et de repasser par les 16 écluses (près de Corbigny) avant d'arriver à Couvin vers 18h45. Là, nous nous sommes quittés pour repartir chacun de notre côté avec la ferme intention de remettre ça le plus vite possible.

Vivement le mois de septembre pour partir dans les Alpes.

Photos de la balade

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