| Totalisateur: 40974 | Partiel: 1230 | road-book |
Cela faisait presque un mois que je n'avais fait de vraie sortie à moto et il devenait impératif d'y remédier. J'ai donc décidé de faire un petit tour en Alsace - seul, car personne n'a pu m'accompagner - en reprenant le road-book de l'an dernier avec quelques améliorations.
Je me suis encore une fois bien amusé mais j'aurais préféré être avec les copains. La prochaine fois (l'an prochain ?), je compte bien être accompagné.
Comme je suis parti avec un minimum de bagages (juste le "tank-bag"), je ne me suis pas encombré d'appareil photo.
| Totalisateur: 42600 | Partiel: 400 | copie du site de l'hotel des ventes |
Ce compte-rendu est un peu spécial: il fait état de ma première visite à une vente aux enchères à l'occasion de la mise en vente de 587 véhicules - pas toujours des motos. La liste des motos mises en vente avait été publiée quelques jours plus tôt (motos en vente, feuille Excel avec macro - sans virus) et je l'avais bien étudiée pour regarder si quelque chos em'intéressait. En effet, il ya avait de quoi me rendre heureux, si le prix était correct:
Après une petit coup de fil aux "organisateurs" pour connaître les modalités (ordre de vente, temps pour chaque lot, paiement, enlèvement, etc), j'avais calculé que le lot 502 passerai aux environs de 18h20. Mais une visite s'imposait au préalable pour se rendre compte de l'état des machines. C'est donc en compagnie de Alberto que je suis parti (de chez lui à 6h30) pour arriver à Mouscron vers 7h30 et faire le tour des salles où étaient entreposées les motos. A part quelques bécanes accidentées, la plupart des motos étaient en bon état (apparent).
La visite terminée, je suis rentré chez moi pour cogiter tout ça et me préparer mentalement à l'achat d'une deuxième moto. J'étais donc remonté à bloc quand je suis reparti pour Mouscron en compagnie de Henri cette fois-ci. Nous sommes arrivés bien avant l'heure prévue et les ventes avaient pris du retard: à 17h30, on en était seulement au lot 350. Encore 150 minutes à attendre...
Après s'être rendu compte qu'il vallait mieux rester à l'écart pour que nos gestes ne soient pas mal interprétés, nous avons commencé à relever les prix de vente (voir document en annexe). Très vite, nous nous sommes rendus compte que les prix étaient élevés, surtout pour les machines toujours cotées - les vieilles bécanes (20 ans et plus) demandaient des prix raisonables. Compte tenu des 10.89% à rajouter (taxe) et des frais de dossier de 30 euros (heureusement, la TVA est comprise), certaines motos ont été vendues plus chères que la cote à l'occasion de Moto80. Il y avait beaucoup de français, en effet, mais surtout un contingent espagnol qui rafflait presque tout, genre: enchère - cash - sortie - camion - partie ! Quelques particuliers qui espéraient trouver la moto de leur rêve (!) mais qui se sont fait roulé, tel ce français qui venait de Paris et est reparti avec une Deauville sans plaque et sans assurance - Henri a discuté un peu avec lui et pourra vous en dire plus.
J'étais donc venu en espérant faire "une bonne affaire" pour satisfaire un rêve d'enfance (nous sommes tous de grands enfants) et avec un budget très limité (trop !) pour ne pas me faire couilloner... et j'ai perdu tout espoir rapidement. Non, je n'ai pas acheté la Moto Guzzi et je ne suis même pas resté pour la voir partir: les enchères avaient pris du retard et nous aurions dû rester 1 heure de plus.
Très sincèrement, j'ai été déçu par cette vente aux enchères car j'espérais trouver la bonne affaire. J'aurais accepté de me faire battre pour cause de budget limité mais je n'ai pas encaissé de voir que certaines enchères montaient plus haut que la cote de l'occasion. Je ne reviendrai pas.
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