Bretagne bis

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Ce petit voyage en Bretagne menaçait d'être difficile à cause de la météo peu clémente. Il est vrai que, en novembre, les conditions ne sont plus tellement favorables à la pratique de la moto. Mais bon, cela faisait trop longtemps que je n'avais fait une grande sortie et j'avais besoin de me "ressourcer" (pour utiliser un langage à la mode).

Vendredi 1 novembre

Comme les prévisions de météo France indiquaient un temps pluvieux sur la partie nord de la France, j'avais préparé un itinéraire bis qui, bien que plus long, devait me permettre de rester au sec plus longtemps. Cet itinéraire me faisait passer par Couvin, Rethel, Reims, Nogent-s-Seine, Pithiviers (excellente boulangerie), Chateaudun, La Flèche, Le Lion d'Angers et La Roche Bernard pour arriver à Sarzeau après 887 kms et 11 heures de route... sans dépasser les limites de vitesse, je le jure !

Comme toujours, j'ai eu quelques problèmes de ravitaillement en essence et j'ai dû faire appel à la solidarité auto-moto dans une station service d'un super-marché où les cartes bancaires belges ne sont pas acceptées. Et comme d'habitude, j'ai réussi à me perdre (une seule fois) malgré le fait que j'avais bien préparé ma route et que j'avais emporté ma carte de France ! Mais le voyage a été très agréable et je n'ai pas été gêné par les forces de l'ordre qui semblent porter leurs efforts sur les axes plus fréquentés que les petites départementales. Quand il m'arrive d'emprunter les nationales, je respecte (plus ou moins) les limitations pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Dimanche 3 novembre

De nouveau, le site météo France suggérait que la route par le nord devrait être moins humide que le centre. Ce serait donc mon choix pour rentrer, d'autant plus que cette route est plus directe et que je la connais très bien.

Si j'ai eu beaucoup de chance en évitant les grosses draches (averses) jusqu'à Saint Quentin, le reste de ma route fut particulièrement béni par les cieux jusqu'à Philippeville ce qui, combiné avec la nuit tombante, a créé des conditions de conduite très difficiles et particulièrement fatigantes. Sinon, j'ai eu droit à la déviation coutumière de 15 kms mais, plus intéressant, à des départementales désertes. Presque aucune circulation jusqu'à Royé et donc pas de flics non plus. Mais à chaque fois que je me promenais sur un brin de nationale, ils apparaissaient comme par magie.

Petite frayeur

Pour revenir à la première partie du retour, j'ai eu la chance de passer entre les gouttes à plusieurs occasions: quelques routes bien trempées témoignaient du passage d'une averse soutenue. La chaussée était donc fort humide et un manque d'attention a bien failli me coûter cher: un dérapage non-contrôlé sur un passage piéton a vu ma TDM se récupérer toute seule. En entrée de village, je me suis détendu comme je le fais souvent en me redressant et en tenant le guidon d'une main, histoire d'étirer les muscles. En passant sur un passage piéton dans un léger virage, la roue avant est partie en premier puis la roue arrière et, avant d'avoir eu le temps de dire "Merde, je sui par terre", la moto s'était redressée. Est-ce dû à la moto, aux très bons BT020, à ma technique (?) ou autre chose, je n'en sais rien. Toujours est-il que je serai plus prudent dorénavant.

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