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Dimanche 13 avril
Départ à 8h30: Bousval - N25 - Nivelles - E19 - Saint Ghislain
Sur cette distance (70 kms), j'ai essayé la poignée papillon qui permet
de soulager le poignet droit quand on roule à vitesse constante:
c'est la paume de la main qui fait tout le travail en utilisant son poids
pour garder les gazs ouverts. Très pratique car sur la California,
la poignée d'accélérateur est vraiment dure. Cependant,
cet appendice devient gênant en conduite normale, c'est-à-dire
quand il faut décélérer et accélérer
fréquemment.
Arrêt essence à Saint Ghislain
J'en profite pour enlever le maneton car je vais bientôt sortir de
l'autoroute.
Juste avant Valenciennes, j'emprunte la N49 en direction de Maubeuge
puis la D934 vers Le Quesnoy. A Englefontaine, je tourne à droite
sur la D932 qui file tout droit vers la N44 et Saint Quentin. Il est encore
tôt et je ne rencontre pas grand monde sur les routes. Pourtant il
fait très beau et je roule sans pull ou Damart sous ma veste donc le temps devrait inciter les gens à sortir.
La longue ligne droite de la D932 n'est pas aussi monotone qu'on pourrait
le croire et, comme je ne force pas l'allure, j'en profite pour apprécier
le paysage.
Saint Quentin - Moreuil
Comme je sais que la N29 est à mourrir d'ennui, je me suis concocté
un itinéraire qui évite ce grand axe et qui me fera tester
les suspensions de la California sur routes bosselées.
Arrivé sur la N44, je l'emprunte pendant tout juste 2 kms en
direction de Saint Quentin pour partir à droite vers Vermand puis
des petites départementales (D31, D15, D45, D28) qui me font traverser
une belle campagne à l'est et au sud de Péronne. Rien à
redire sur la California qui se comporte bien si je ne force pas l'allure:
sur ces petites routes, j'ai rarement roulé au-dessus de 100 km/h.
Arrivé à Moreuil, je comptais prendre un petit café
au bar PMU devant l'église mais comme je ne sens aucune fatigue,
je continue ma route.
Moreuil - Crèvecoeur
Les départementales deviennent un peu plus roulantes et un peu plus
attrayantes à partir de Conty où je pique vers le sud pour
entamer le chemin du retour.
Après avoir roulé 200 kms, j'estime avoir mérité
mon café et je m'arrête à Crèvecoeur où
il y a un peu d'animation. A part un petit marché aux fleurs, je
ne vois rien d'exceptionel et après m'être dégourdi
les jambes et avoir bu mon mini café à 1 euro au bar PMU,
je poursuis ma route vers Clermont.
Crèvecoeur - Coucy
Rien de spécial à dire sur cette partie du trajet. Je ne
ressens toujours aucune fatigue (je rappelle que le but de cette balade
était de tester mon endurance sur longue distance avec la California)
et après 220 kms je profite d'un bout de route nationale pour trouver
une pompe à essence ouverte et faire le plein.
Après Compiègne et une trentaine de kilomètres
de N31, je rentre en forêt où il fait bon rouler tranquille.
Ma vitesse de croisière se stabilise à 90 km/h ce qui me
permet d'anticiper les grosses bébêtes qui voudraient me renverser
et aussi profiter de la douceur printanière.
A Coucy le Chateau, je m'arrête quelque temps pour visiter les
ruines du chateau fort et pour prendre un café en terrasse. Je retrouve
aussi quelques autres motards en balade mais pas la masse de touristes
à laquelle je m'attendais par une si belle journée.
Retour maison
En partant de Coucy, je prends la direction de Saint Gobain pour rouler
encore en forêt pendant quelques kilomètres jusqu'à
Laon où je rejoins une autre route nationale: la N2. Cela signifie
que je dois modérer ma vitesse afin d'éviter les pièges
de la maréchaussée. Etaient-ils tous sur la route de Paris-Roubaix
? En tous cas, je n'ai vu personne en uniforme et aucune boîte grise
sur le bas-côté. Mais j'avoue que, en adoptant une vitesse
de croisière entre 100 et 110 km/h, je suis moins attentif qu'à
la normale.
A Vervins, j'oblique vers Hirson pour rentrer en Belgique. Je m'arrête
quelques instants dans la forêt de Saint Michel en souvenir d'un
grand oncle mort pendant la deuxième guerre avant de parcourir les
derniers 100 kilomètres qui me ramènent au bercail (Virelles,
Cerfontaine, Silenrieux, Mettet, Villers-la-Ville).
Conclusion
Epreuve réussie aussi bien pour la moto que pour le pilote. La California
ne m'a causé aucun problème et m'a même gratifié
d'un confort inattendu. Je pensais vraiment devoir subir la dureté
de la poignée d'accélérateur et du levier d'embrayage
mais je n'ai pas plus souffert qu'avec la TDM. Cette balade était
un peu un test d'acceptance et tout s'est bien passé. Après
2000 kms parcouru en un mois depuis le 15 mars mais surtout suite aux 600
kms de cette journée, je suis soulagé de me rendre compte
que cette moto me convient.
Autre bonne surprise: la consommation est plus que raisonable. Je suis
tombé en dessous des 5 litres / 100 grâce sans doute à
une vitesse moyenne réduite. J'ai tout de même parcouru les
600 kms en moins de 9 heures avec 5 arrêts (3 pour faire le plein
et 2 pour boire un café et pour marcher un peu).
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